Le cortisol : hormone clé
du métabolisme des graisses
Le cortisol est une hormone produite par les glandes surrénales en réponse au stress. Il joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme énergétique, y compris le métabolisme des graisses. Contrairement à l'insuline, qui favorise le stockage des graisses, le cortisol a un effet plus complexe, influençant à la fois le stockage et la libération des graisses, en fonction du contexte et de la durée de son élévation.
Le cortisol et le stockage des graisses
Des études ont montré que des niveaux élevés de cortisol sont associés à une accumulation de graisses, en particulier au niveau abdominal. Cette accumulation est liée à une résistance à l'insuline, une condition où les cellules ne répondent plus efficacement à l'insuline, entraînant une augmentation du stockage des graisses. Par exemple, une étude de 1997 a observé que l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) est hypersensible chez les personnes présentant une obésité abdominale, ce qui peut conduire à un stockage accru des graisses viscérales. Cette hypersensibilité est souvent exacerbée par des facteurs tels que le stress, la dépression ou l'anxiété. Body fat distribution, insulin resistance, and metabolic abnormalities. 1997 | Björntorp P.
Le cortisol et la libération des graisses
Le cortisol peut également influencer la libération des graisses. Une étude de 2001 a révélé que dans l'obésité humaine, le métabolisme du cortisol est perturbé de manière spécifique aux tissus, affectant la libération des graisses. Cette perturbation peut entraîner une accumulation de graisses dans certains tissus tout en inhibant leur libération dans d'autres. Tissue-specific dysregulation of cortisol metabolism in human obesity. 2001 | Rask E., et al.
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Le cortisol joue un rôle complexe dans le métabolisme des graisses, influençant à la fois leur stockage et leur libération selon le contexte hormonal et les facteurs externes comme le stress. Cette hormone suit une courbe circadienne naturelle : elle est particulièrement élevée le matin, favorisant la mobilisation d’énergie pour la journée, et commence à décroître progressivement à partir de 16–18 heures.
Il semble donc physiologiquement cohérent de limiter les prises alimentaires lorsque le cortisol est au plus fort de son activité, c’est-à-dire en début de journée. Provoquer sur ce terrain des pics d’insuline pourrait interférer avec la mobilisation naturelle des graisses et perturber le métabolisme énergétique. Cette logique est au cœur de ma méthode, qui s’appuie sur le respect du rythme naturel du cortisol pour optimiser la gestion du métabolisme des graisses et de l’énergie.
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