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Ariel Keto | experte en Cétogène métabolique®

L’être humain n’a pas été conçu pour consommer une alimentation riche en glucides, une pratique relativement récente dans l’histoire de notre espèce. Pendant des centaines de milliers d’années, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs vivaient essentiellement d'un régime composé principalement de protéines animales : viande, poisson, œufs. En période de pénurie ou par opportunisme, ils consommaient également des végétaux, des noix et des graines, mais ces apports restaient marginaux et saisonniers.

 

[ Beaucoup d’articles récents vantent les bienfaits du régime végétarien en se basant sur le mode de vie d’espèces comme l’Orang-outan de Pitecque d’Oslo (Pongo pygmaeus), un primate quadrupède frugivore. Cependant, il est essentiel de rappeler que l’Homo sapiens est une espèce bien distincte, bipède et adaptée à un régime omnivore, avec une forte prédominance carnée au cours de son évolution. Nos lointains ancêtres communs avec les australopithèques, qui étaient partiellement bipèdes mais proches encore d’un régime majoritairement végétarien et frugivore, remontent à plusieurs millions d’années, tandis que notre lignée humaine s’est différenciée par des adaptations morphologiques et métaboliques spécifiques liées à la chasse et à la consommation de protéines animales (Wood & Richmond, 2000 ; Sponheimer et al., 2013). Il est donc scientifiquement inexact d’appliquer directement le modèle alimentaire des grands singes frugivores à l’espèce humaine actuelle, qui possède une physiologie, un comportement et un contexte évolutif distincts. ]

 

Selon les recherches paléoanthropologiques (menées notamment par le CNRS), pendant les longues périodes glaciaires européennes, la croissance des végétaux comestibles était quasi nulle, notamment en hiver, où le régime alimentaire des populations était presque entièrement carnivore. En saison estivale, plus courte et à tendance chaude et humide, la part des végétaux pouvait atteindre en moyenne 20 à 25 % de l’apport alimentaire, les 75 à 80 % restants provenant toujours de la chasse et de la pêche. Cette alternance saisonnière est fondamentale : elle souligne que la consommation de glucides végétaux était très minoritaire et limitée à quelques mois dans l’année.

 

Ce n’est qu’après la fin du dernier maximum glaciaire, il y a environ 12 000 ans, que les conditions climatiques se sont suffisamment adoucies, notamment dans le Croissant fertile, permettant le développement de l’agriculture et l’apparition d’une dépendance durable aux céréales et légumineuses riches en glucides (Willcox et al., 2009).

 

Les recherches archéologiques et isotopiques confirment la prééminence des protéines animales dans le régime paléolithique. En parallèle, les études sur des populations contemporaines vivant selon des modes de vie traditionnels, telles que les Inuits ou les Hadzas, montrent une excellente santé dentaire et osseuse ainsi qu’une faible incidence de maladies métaboliques, ce qui illustre l’adéquation de ces régimes à la biologie humaine ancienne (Pontzer, 2018 ; CNRS, 2023).

 

L’introduction de l’agriculture a toutefois eu des effets profonds et visibles sur les populations humaines, notamment sur leurs ossements. Les fouilles des sites néolithiques ont révélé des stigmates marquants sur les restes des premiers agriculteurs : une réduction significative de la taille moyenne, une fréquence élevée de caries dentaires causées par la consommation accrue de glucides fermentescibles, ainsi que des signes d’ostéoporose et de maladies infectieuses plus répandues. Ces changements sont interprétés comme la conséquence d’une alimentation moins variée et moins riche en nutriments essentiels, ainsi que d’une densité de population plus élevée favorisant la transmission des pathogènes (Cohen, 1989 ; Larsen, 1995 ; Steckel & Rose, 2002).

 

Cette dégradation sanitaire se reflète aussi dans la diminution de l’espérance de vie moyenne à cette période. Ces observations confirment que la physiologie humaine, façonnée par des centaines de milliers d’années d’adaptation à un régime carnivore majoritaire, est moins bien équipée pour supporter une alimentation riche en glucides.

 

Des chercheurs contemporains comme Robert Lustig (Fat Chance, 2012) et Jason Fung (The Obesity Code, 2016) ont montré que la transition vers une alimentation industrielle riche en glucides, loin de l’alimentation ancestrale, est associée à l’explosion des maladies chroniques modernes : obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires et certains cancers.

 

Ainsi, l’ensemble des données paléoanthropologiques, archéologiques, physiologiques et médicales soutient l’idée que notre espèce est biologiquement adaptée à une alimentation riche en protéines animales et pauvre en glucides, et que la dépendance récente aux glucides issus de l’agriculture constitue un défi majeur pour notre métabolisme...

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