UNE CONSOMMATION SANS PRÉCÉDENT DANS LE RÈGNE ANIMAL

 

Dans la nature, aucun animal ne consomme de céréales dans des proportions représentant la majorité de leur apport énergétique. Même les humains, durant des centaines de milliers d’années, ne s’en nourrissaient pas. Les grains bruts sont difficiles à digérer et nécessitent des procédés mécaniques et thermiques pour être rendus comestibles. Ce n’est qu’avec l’agriculture, il y a environ 10 000 ans, que les céréales ont été domestiquées, et leur consommation est restée limitée à des formes rustiques. Aujourd’hui, avec le raffinage industriel, elles sont devenues omniprésentes et ultra-transformées, créant un bouleversement majeur dans notre alimentation.  

 

 

 

UN INDICE GLYCÉMIQUE EXCESSIF

 

Lorsqu’un grain est transformé en farine, sa structure est totalement modifiée. Réduite en poudre fine, elle se digère bien plus rapidement, entraînant une hausse brutale de la glycémie et une sécrétion massive d’insuline. Contrairement aux glucides complexes présents dans les aliments bruts, les farines raffinées agissent comme des sucres rapides, favorisant le stockage des graisses et contribuant aux maladies métaboliques telles que l’obésité et le diabète de type 2.  

 

 

 

UN DÉSÉQUILIBRE ÉNERGÉTIQUE INCOMPATIBLE AVEC NOTRE ÉVOLUTION

 

Le passage à une alimentation à base de farines raffinées a été trop rapide pour que notre organisme s’y adapte. Nos ancêtres, même après l’invention de l’agriculture, consommaient des glucides sous des formes bien plus complexes et moins concentrées. Aujourd’hui, nous ingérons des quantités massives de céréales sous forme de pains, pâtes et produits transformés, créant un excès constant de glucides rapides qui dérègle notre physiologie. Ce décalage entre notre évolution et notre alimentation moderne est à l’origine de nombreuses pathologies, dont l’insulinorésistance et les troubles digestifs.  

 

Un retour à des aliments plus proches de leur forme originelle,

serait bien plus en accord avec notre biologie

et notre métabolisme ancestral.